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Ouessant. Bientôt une exposition permanente sur les abeilles au phare du Stiff

L'clan cascade la conservation et le développement de l'abeille noire bretonne (ACANB) a été créée en 1989. Heureuse initiative puisque aujourd'hui l'île d'Ouessant constitue united nations véritable sanctuaire au regard des multiples dangers qu'affrontent abeilles et apiculteurs sur le continent.

Myriam stoppe son véhicule tout-terrain dans united nations chemin menant au rucher de Pacoulern. D'un côté, une quinzaine de ruches, de fifty'autre, la « maternité » du Conservatoire de 50'abeille noire bretonne… Ici sont installés des nucléis de fécondation, sorte de mini-ruches dans lesquelles ont été soigneusement introduites quelques ouvrières et une cellule royale prête à délivrer sa reine…

Je ferai de toi une reine

Myriam Boucaud, apicultrice salariée par le Conservatoire, est venue voir comment se développent les jeunes essaims qu'elle a elle-même « mis en boîtes », il y a de cela un mois. Elle soulève un couvercle, y introduit united nations peu de fumée pour prévenir de sa visite, puis prélève united nations core. Les ouvrières continuent à travailler comme si de rien northward'était. Myriam souffle sur 50'amas grouillant pour l'éclaircir : elle cherche la reine… Mais pas facile de l'identifier puisqu'elle due north'est pas encore marquée. « Ah, la voilà ! ». À l'aide d'une pince, elle la capture, puis la saisit entre ses doigts et lui dépose sur le haut du thorax une goutte de vernis vert : « L'année dernière, c'était rouge ! ». Elle libère la reine, supplant le couvercle en collant dessus une étiquette datée, puis note au marker : « Reine vue, ponte OK, couvain operculé ». Autrement dit : greffage reussi, de nouvelles abeilles vont naître, la nouvelle colonie se porte bien.

Cette jeune reine, âgée de quelques semaines, vient d'être marquée avant d'être relâchée au cœur de sa mini-ruche (nucléi).

Comme ses prédécesseurs à ce poste, Myriam est amenée à effectuer du greffage en plus des activités classiques de 50'apiculteur (entretien du matériel, surveillance et soins apportés aux colonies, récolte…). Cette opération permet de produire de nouvelles reines cascade assurer la pérennité du cheptel sur fifty'île, mais aussi, de fournir les apiculteurs du continent. Très précise, la technique consiste à isoler des ouvrières. En les privant de reine, on les oblige à en élever une nouvelle. Il suffit d'introduire quelques larves prélevées dans une ruche et aussitôt les ouvrières se mettent à les nourrir, mais uniquement à la gelée royale. Voilà pourquoi ces larves vont donner de jeunes reines…

À l'abri du continent

Déjà 30 ans que l'ACANB veille sur l'abeille noire à Ouessant. À fifty'origine de ce Conservatoire : Georges Hellequin. En 1978, ce passionné installe deux ruches sur l'île où, pour des raisons inconnues, les abeilles avaient disparu. Quelques années plus tard, il est rejoint par d'autres apiculteurs soucieux de placer quelques colonies hors d'atteinte du varroa, un redoutable acarien venu d'Asie du sud-est auquel fifty'Apis mellifera mellifera—abeille écotype local —ne résiste pas.
Le bras de mer qui sépare l'île d'Ouessant de la pointe Nord-Finistère constitue une barrière infranchissable pour ce prédateur… Il n'est donc pas nécessaire de mettre en place une lutte contre le parasite. De plus, en fifty'absence de cultures, les ruchers sont peu exposés aux pesticides.
Au fil du temps, le Conservatoire crée half-dozen ruchers à Ouessant, mais au milieu des années 2000, l'équipe se rend compte que pour s'occuper de quelque 150 colonies, le bénévolat ne suffit plus. Il faut se restructurer et salarier un apiculteur, au moins pendant la belle saison.
C'est chose faite dès 2008. Un partenariat signé avec la maison Guerlain (qui utilise la gelée royale de l'île pour des crèmes de soin) permet de financer le poste à l % sur 10 ans, jusqu'en 2024.
Aujourd'hui, le Conservatoire produit certes un first-class miel, mais il contribue avant tout à préserver united nations précieux patrimoine naturel : l'abeille noire bretonne de Ouessant, fifty'une des rares lignées pures en French republic. Pierre-Yves Jouyaux

Association conservatoire de l'Abeille noire bretonne
Phare du Potent, 29 242 Ouessant
www.abeillenoireouessant.fr

Bilans génétique et sanitaire à venir

Est-ce parce qu'elle vit dans un écosystème préservé, sans pesticide, sans varroa, sans frelon asiatique et qu'elle northward'est pas hybridée que fifty'abeille noire réputée agressive sur le continent, se laisse manipuler et poster united nations comportement plus doux à Ouessant ? Une chose est sûre, l'espèce est particulièrement bien adaptée aux atmospheric condition de vie plus rudes sur fifty'île que dans son berceau d'origine s'étendant de la Bretagne aux Pays de la Loire. L'abeille noire peut travailler dans le vent et transporter des quantités importantes de nectar et de pollen. De plus, sa pigmentation sombre lui permet une meilleure assimilation de la chaleur solaire… Mais les abeilles qui bourdonnent sur la bruyère ouessantine descendent toutes de quelques souches, sélectionnées dans le Finistère. Souches qui répondent aux critères stricts de l'écotype local de l'abeille noire. Le cheptel évoluant en vase clos, il est délicat d'introduire une génétique nouvelle sur fifty'île. Voilà pourquoi une réflexion est actuellement menée sur la génétique pour anticiper united nations problème de consanguinité. En parallèle, un bilan sanitaire prévu dans le cadre de la conservation de l'écotype va permettre de fournir au conservatoire une double photographie de ses ruchers (au plan sanitaire et génétique).

Source: https://www.paysan-breton.fr/2019/10/a-ouessant-on-veille-sur-labeille-noire-depuis-trente-ans/

Posted by: weissworge1972.blogspot.com

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